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Équiper son VU sans faire fausse route nécessite d'analyser trois critères essentiels de choix : votre activité, votre niveau de sécurité requis et, enfin, votre budget disponible.

Les 3 catégories de véhicules utilitaires

Dans le secteur des utilitaires, il existe trois catégories de véhicules :

  • Les fourgonnettes (Berlingo ou Kangoo),
  • Les compacts (Expert ou Vito)
  • Les grands fourgons (Jumper ou Sprinter).

Elles se distinguent notamment par leur taille, leur volume, donc leur capacité de chargement. Les deux premières sont adaptées aux contraintes de circulation en milieu urbain (facile à garer, y compris dans les parkings où la hauteur est limitée), la troisième permet d’emporter du stock. Ce qui, en milieu rural ou semi-urbain, évite à l’artisan de parcourir des kilomètres inutiles pour recharger ses produits. Selon le type de VUL, l’aménagement envisageable est plus ou moins complet.

Choisir son véhicule utilitaire : les critères à prendre en compte

L’activité et la zone géographique

Votre métier doit guider votre choix d’aménagement. Par exemple, un menuisier transporte des produits finis, lourds et délicats (fenêtre, baie vitrée, porte), un maçon ou un plaquiste des matériaux (sac de ciment), etc. « Nous accompagnons nos clients dans l’analyse de leur journée de travail, jusqu’à des points très précis comme la porte par laquelle ils ont l’habitude d’entrer. Ce protocole « vis ma vie » est très important pour nous », indique Catherine Caquet, directrice opérationnelle de Sortimo by Gruau. D’ailleurs, ajoute l’experte, « notre angle d’attaque consiste à leur proposer une solution plutôt que simplement des produits ». Ainsi, toujours en fonction de votre corps de métier, il peut être pertinent d’opter pour des éléments mobiles, qui se détachent du camion pour être transportés sur le chantier.

La sécurité

Plusieurs éléments et options permettent de sécuriser le véhicule. Installer du mobilier pour ranger les objets ne suffit pas. Il faut également prévoir des points d’ancrage pour arrimer les éléments aux parois du véhicule, afin qu’en cas de choc, les matériaux stockés n’aillent pas heurter la cabine du conducteur. Des accessoires (sangles, filet de protection) renforcent le dispositif. La sécurité passe également par l’éclairage – rampe de leds – pour faciliter la recherche de pièces, la présence d’une trousse de secours facilement accessible, la protection contre le vol (ajout de serrures), etc.

La ventilation du véhicule intéresse au premier chef certaines activités : la soudure (gaz léger) et la climatisation (gaz lourd).

« Les gaz lourds, tel que le butane ou le propane, peuvent être évacués par les aérations basses grâce à la mise en surpression du volume de chargement. Dans le cas d’une utilisation de gaz légers (acétylène) l’aérateur de toit va créer une dépression qui permet une évacuation par le haut. Nous proposons un système réversible », argumente Catherine Caquet.

Négocier le prix de l’équipement

Les tarifs en matière de système d’aménagement font le grand écart entre l’achat d’étagères simples placées en hauteur des deux côtés de la carrosserie (à partir de 400 € HT) et un système complet dédié à un utilitaire compact (à partir de 1 800 € HT).

Pour préserver la trésorerie, une astuce consiste à prévoir l’aménagement dans le cadre du contrat LLD. Et pour alléger la facture, « il est toujours possible de négocier le type de mobilier mis en oeuvre (les mallettes et les compartiments à façades sont moins onéreux que les tiroirs) », affirme Catherine Caquet. À bon entendeur !

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