[Étude de cas] Une TPE d’aménagement de jardins triple son chiffre d’affaires en trois ans
A la tête, depuis 2011, d'une entreprise d'aménagement de jardins, Geoffroy Falkenrodt a opéré un tournant pour se développer. Sa stratégie repose, notamment, sur l'évolution des compétences des salariés. Ce qui se traduit déjà dans ses résultats.

Tripler son chiffre d’affaires entre 2012 et 2015 : voilà la performance réalisée par Geoffroy Falkenrodt, repreneur et dirigeant de Vermont, société spécialisée dans l’aménagement paysager. Un résultat qu’il n’aurait pu obtenir sans retravailler en profondeur plusieurs dimensions de l’activité, qu’il dirige depuis près de cinq ans.

Son premier parti pris : faire monter en compétences son équipe en transformant ses jardiniers en experts des plantes.  » Je voulais que mes collaborateurs aient la totale maîtrise du végétal « , avance ce patron reconverti, ex-secrétaire général d’une PME locale. Pour cela, s’il n’a pas mis en place de formations dédiées, il s’efforce de sensibiliser son équipe en travaillant avec de nouveaux végétaux et en lui donnant des informations sur ceux-ci.

 » Nous créons une dynamique commune. Les salariés sont intéressés « , assure celui qui, en parallèle, a fait de cette connaissance des plantes l’un de ses principaux critères de recrutement. Une montée en compétences globale qui doit permettre d’augmenter la qualité du travail fourni.

Geoffroy Falkenrodt

Nouvel élan commercial

Pour accélérer son développement, Geoffroy Falkenrodt affine également son offre, en particulier au niveau de la conception des jardins.  » Je voulais me mettre à la croisée de l’aménagement de jardins, de la botanique, de la décoration… et proposer aux clients de vrais projets structurés  » , explique le dirigeant. Autrement dit, vendre des aménagements plus complexes ou un peu différents en variant les végétaux.

En parallèle, il professionnalise les plans remis aux clients pour qu’ils visualisent leur futur jardin, en s’équipant de logiciels adéquats et en dédiant une personne à la partie « dessin », qui le seconde, ainsi, dans cette mission. Investissement total : près de 5 000 euros pour les logiciels et l’équipement du nouveau poste du travail.

Une évolution qui vaut à la société, notamment, d’être retenue pour des chantiers d’aménagement de plus grande ampleur pouvant aller, pour certains, jusqu’à 150 000 euros.

Nouveau nom

Autre chantier, pour Geoffroy Falkenrodt : la refonte de sa communication. Changement de logo en 2012 puis fin 2013, changement de site web en 2012… jusqu’à la dernière étape en date, un changement de nom en février 2016. C’est là, en effet, que « Vermont » est rebaptisée (elle s’appelait auparavant Pierre Leclercq Paysages). Un terme évocateur visant à  » donner un nouvel élan à la société tout en mettant en avant le côté collectif et non plus un seul homme « .

Si l’ensemble de ce travail commence à porter ses fruits, reste, à présent, au dirigeant à structurer son approche commerciale afin de renforcer sa croissance.  » Notre action commerciale est, pour l’heure, un peu limitée. Elle est qualitative, et passe par mes réseaux professionnels. Elle reste, toutefois, moyennement structurée : il faut que cela devienne un gros travail  » , concède Geoffroy Falkenrodt. Le but étant de trouver de nouveaux clients, par exemple du côté des propriétés viticoles. Un nouveau champ des possibles, pour Vermont, qui en compte d’ores et déjà une poignée en portefeuille.

Repères

Raison sociale : SARL GFA
Activité :
création, aménagement et entretien de balcons, terrasses, parcs et jardins
Ville :
Bordeaux (Gironde)
Année de reprise :
2011
Dirigeant :
Geoffroy Falkenrodt, 44 ans
Effectif :
14 personnes
CA 2015 :
1,2 M€
Site Web :
Vermont Jardins

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