Les entreprises de charpente et de menuiserie sont également portées par la vague de l’écologie. Outre la construction de maisons individuelles à ossature bois, le marché a trouvé un second souffle sur le segment des surélévations en bois, le matériau séduisant par son esthétique et ses caractéristiques thermiques. Selon l’enquête nationale de la construction bois […]

Les entreprises de charpente et de menuiserie sont également portées par la vague de l’écologie. Outre la construction de maisons individuelles à ossature bois, le marché a trouvé un second souffle sur le segment des surélévations en bois, le matériau séduisant par son esthétique et ses caractéristiques thermiques. Selon l’enquête nationale de la construction bois d’octobre 2015, plus de 9 200 extensions-surélévations ont été réalisées en bois en 2014 contre 7 870 en 2012, soit une progression de 17 %.

 » En 2016, 850 000 transactions ont été réalisées dans l’ancien. Ce qui va entraîner la réalisation de travaux de rénovation, et notamment la surélévation des bâtiments. Cette technique étant privilégiée par les entreprises de charpente et de menuiserie pour éviter l’étalement urbain et préserver les terres cultivables « , estime Dominique Métayer, président de l’UNA maçonnerie carrelage au sein de la Capeb.

Jean-Philippe Giry, gérant de l’entreprise éponyme de charpente et de menuiserie de seize salariés basée en Auvergne, reçoit deux demandes de surélévations par semaine, et parfois jusqu’à trois ou quatre :  » Dans le Puy-de-Dôme, nous pourrions réaliser jusqu’à cinquante surélévations par an, mais nous choisissons d’en faire sept en moyenne.  » Le dirigeant avoue refuser de nombreuses demandes de particuliers, en raison de l’état des murs de la maison.  » Pour des raisons de sécurité et de garanties, je ne m’engage pas sur un habitat qui présente notamment des microfissures « , avoue Jean-Philippe Giry.

Nouvelles technologies et domotique

Quinze ans après l’apparition de cette technologie, la domotique est devenue un incontournable pour l’électricien. Côté client, une application permet de commander l’ensemble du système depuis un smartphone. Cela leur permet de piloter les volets roulants, de contrôler l’éclairage, la ventilation, le chauffage ou encore le four. Certaines solutions vont plus loin que la simple extinction-allumage des lumières et modifications des températures de chauffage en fonction de l’heure de la journée. Elles permettent même de réaliser des économies d’énergie en identifiant les sources de pertes.

 » Il y a dix ans, la domotique était environ deux fois plus chère qu’une installation classique. Aujourd’hui, c’est 20 % moins cher, affirme Henry Brin, gérant d’une entreprise d’électricité d’un salarié à Aigues Vives (Gard). Ce sont des prestations que l’on vend quasi systématiquement, car on répond aux habitudes de vie du client « . D’autant que ce marché de la domotique reste très accessible pour les artisans.  » Tout est très logique. Les collaborateurs sont formés ponctuellement par les fabricants lors de la commercialisation de nouveaux produits « , poursuit Henry Brin.

Ce marché de niche des années quatre-vingt qui est devenu un marché de masse amène de nouvelles perspectives pour les artisans en matière de maintenance.  » Certains clients, qui ont directement acheté une solution via Internet, peuvent rencontrer des difficultés pour régler leurs outils et font donc appel aux artisans « , constate Henry Brin.

Si la domotique se développe ­largement dans les logements neufs, des solutions qui ciblent davantage les logements à rénover sont proposées depuis peu par des fabricants. Plus de 20 millions de maisons individuelles devront être rénovées selon le ministère de l’Environnement. Un marché avec lequel il faut donc rester connecté.

Commentaires

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *